vendredi 4 décembre 2020

Satané Covid

L'année 2020 aura été une année merdique sur toute la ligne notamment à cause du Covid 19 débarqué je ne sais comment et égaré de par le monde, bloquant l'économie entière du pays et enfermant les familles (ou pas) chez elles

Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai commencé à vite tourner en rond parce que m'interdire de sortir pour vivre ça n'était pas entendable mais il fallait bien faire avec ce qui me déplaisait, depuis que l'humain à posé le pied par terre il est libre d'aller et venir et soudain, patatra, assigné à résidence qu'il est le bonhomme, interdiction de vivre, de sortir, d'aller au cinéma, ne dit-on pas que pour asseoir une dictature il faut priver les gens de ce qui faisait leur liberté

Nous étions en plein dedans

Le déconfinement arrivé nous avons pris la voiture et nous nous sommes rendus au bord de la grande bleue où d'ailleurs il faisait un vent du diable et où les températures étaient fraîches pour la saison, je n'en pouvais plus de cet enfermement forcé, de rester cloitrer ainsi entre 4 murs.

Vous savez ce qui est le plus frustrant dans cette histoire ? 

C'est que l'on vous interdit même de voir votre famille, vos proches, vos amis, ceux avec lesquels vous aimiez passer du temps alors il faut faire preuve de patience, ce dire qu'un jour où l'autre toute cette frénésie virale va se calmer et que la vie d'avant va reprendre mais non, bien au contraire, avec ce satané virus il faut désormais porter un masque et ne pas oublier de se laver les mains 20 fois par jour pour satisfaire à la demande des pouvoirs publics, foutaise !!!


De moutons nous étions devenus pantins livrés aux dictats de pseudo médecin tous plus éclairés les uns que les autres sur l'importance d'une pandémie inventée de toute pièce... 

Je vais reprendre une citation de George Orwell qui disait en substance que pour anéantir un peuple on s'attaque à ses distractions... nos dirigeants qui ne sont pas avare sur la façon de nous faire fermer la bouche à nous pauvres bouseux, gaulois réfractaires, français stupides ou gilets jaunes frondeurs, voila qu'il fallait porter un bâillon, la bonne blague, le loups était entré dans la bergerie et nous allions servir de met de choix sans même réagir, les grands de ce monde avaient depuis bien longtemps compris comment nous mettre au cachot pour nous laisser crever le temps d'inventer le monde de demain


A l'époque je ne m'étais pas rendue compte à quel point l'orage grondait en moi tout comme il grondait un jour de juillet dans un ciel plombé par la pluie... oh je sentais bien quelque chose qui ne demandait qu'à éclore ou à renaître, ce sentiment de liberté qui m'envahissait brisait petit à petit toutes mes barrières, un vent tumultueux s'insinuait en moi brisant les derniers remparts derrière lesquels je m'étais réfugiée me pensant à l'abri

Il fallait pourtant que je me rende à l'évidence, quelque chose devait changer et le confinement me l'avait clairement démontré, la vie d'avant était devenu la vie d'avant, je voulais du changement et je le voulais maintenant

Voir des étendues d'eau bleue oubliées par ce monde de fou me faisait toujours rêver et là je me suis dit "pourquoi pas moi"

C'est véritablement en vidant les cartons que j'ai retrouvé des objets rangés lors de notre déménagement en 2017, certains venaient de ces iles du bout du monde qui m'appelaient depuis des lustres, soudain l'appel du large s'est fait cruellement ressentir, jusqu'à ce jour là où sortant de menus souvenirs rangés dans des cartons que j'ai eu les larmes aux yeux, moi aussi je voulais partir

Certains diraient "tu laisserais ainsi ta famille, un mari aimant, des enfants devenus grands"
La réponse aurait été la mienne "oui, assurément et sans aucune hésitation"
Parce que cette même année 2020 un deuxième confinement alourdi d'un couvre feu et de mesures barrières aussi stupides qu'inutiles me confrontaient pour la seconde fois à un choix décisif
Je voulais partir, je devais partir, réaliser mon rêve, arrêter de vivre pour finir cinglée ou trop malade pour profiter de la vie qui me restait, mourir sans n'avoir rien d'autre que quatre murs à laisser à mes enfants

Ma décision était prise, ma vie devait changer et cette fois rien ni personne ne me ferait changer d'avis

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