Un jour j'ai eu un rêve, un rêve tellement grand qu'il me paraissait irréalisable mais dans notre société conformiste et empreinte d'obligations sortir du rang peut couter cher alors il faut vivre comme tout le monde parce que c'est important ou tout au moins ça le semble, pour moi c'était un rêve que la vie avait brisé et qui jamais ne se réaliserait
On dit toujours que la vie n'est pas facile et que pour vivre il faut s'en donner les moyens et si après tout vivre différemment était une option envisageable, une autre direction à prendre, une autre voie à tracer ?
J'ai lu sur Pinterest une très belle citation qui disait à peu près ceci "ne cherche pas à emprunter le chemin déjà tracé, trace ton propre chemin et emprunte le"
Lorsque j'ai annoncé à ma famille que j'allais partir ils ont été ému, ils ont pleuré aussi chacun parce que la tristesse leur disait que j'allais les quitter mais la joie qui était la mienne de vivre autrement les a vite fait retrouver le sourire, avec des paroles positives on change beaucoup de choses et avec des mots ont dit ce que l'on ressent et croyez moi ça fait un bien fou, les codes établis par notre société futile prennent un autre aspect, une autre forme, soudain tout prend corps et on se dit qu'on ne fait plus que toucher du doigt un rêve mais que l'on va lui donner vie
Je ne dis pas que quitter une vie toute faite avec ses codes et ses obligations est facile, il y a le confort des jours qui se suivent, un travail, les factures qui seront payées, le frigo qui sera rempli, mais un beau jour le chez soit apparait totalement illusoire, un jour pas comme un autre on s'aperçoit qu'il manque quelque chose, la liberté et plus l'apparence qu'elle peut revêtir
32 ans de mariage, une vie ni heureuse ni malheureuse, ni jolie ni moche, une vie comme tout à chacun, une belle histoire c'est vrai, un amour véritable et sincère comme on n'en voit peu, des enfants, une maison et le manque cruel qui vous saisis et qui ne se soumet pas à l'oubli revenant comme la brume les jours de pluie, il y en a un attaché au plancher des vaches, l'autre en quête d'horizon, on se serre les coudes, on se tient la main et puis peu à peu on la tient un peu moins fort, un peu moins longtemps, les coudes ne sont plus aussi serrés, la vie à fait son chemin et ce qui était uni se détache et s'oubli...
J'ai acheté les supports pour le code du permis côtier que je vais potasser au fil des prochaines semaines, en février je devrais commencer à visiter mes premiers bateaux si toutefois un énième confinement ne vient pas nous empêcher de vivre à nouveau, la liberté semble de plus en plus compromise, le discours politique actuel que j'appelle promptement démagogique joue à fond la carte de la peur histoire d'enfermer les gens, de les contraindre sans qu'ils s'en rendent compte, de brider le semblant de liberté qui survivait, ceux qui ont encore un tant soit peu de cervelle et en capacité de réfléchir se sont vite aperçus que la propagande fonctionnait à fond, moi je n'en peux plus de ce monde là, je n'en veux plus non plus à vrai dire, il m'insupporte et je m'afflige jour après jour de la bêtise humaine, de la médiocrité dans laquelle le bon peuple de gaulois est en train de sombrer
On n'en sera pas à un discours près de toute façon, le sentiment d'insécurité domine au grand dam d'une minorité que l'on a obligé à se couler dans le moule, le moule de la peur, de la terreur, une dictature s'impose ainsi...
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